Balade œnologique dans le Luberon – Episode 2


Le Château de Mille est bâti sur un socle rocheux, taillé dans la masse, comme ses bassins, son four à pain, ses grottes et sa cuverie. Agrandi au XIVème siècle puis au XVIème siècle, le château offre de jolies fenêtres Renaissance, une chapelle voûtée et un chemin de ronde dont l’accès était protégé par un moucharabieh à mâchicoulis. Dans une cour intérieure entièrement creusée dans le roc se trouve un cuvier moyenâgeux au-dessous duquel émergent des cuves à vin taillées elles aussi dans la masse rocheuse. Il appartient à la famille Pinatel depuis six générations.

Direction le Château de Mille, entre Apt et Bonnieux.


Les vignes, toutes âgées de plus de 40 ans, même plus de 60 pour le cépage Carignan, sont plantées à une altitude comprise entre 350 et 400 mètres sur un sol calcaire et très pierreux, donnant au vin une très belle fraîcheur. De grands vins rouges dans une très belle bouteille armoriée « Seigneurie de Mille » avec un verre « teinte antique » ce qui protège les vins de la lumière. Comme le disait Conrad PINATEL : « un grand vin rouge, c’est comme une grande cuisine, ça se mijote, ça se renifle, ça se laisse admirer ».

Des vins rosés, vins d’été par excellence, vins de soleil, élégants, d’une belle fraîcheur. Le rosé est le vin le plus facile à faire… mais le plus difficile à réussir !
Et enfin, une seule cuvée en Blanc, baptisée « L’Insoumise », mais qui mérite toute votre attention tant par sa surprenante fraîcheur que pour ses parfums de fleurs blanches. Une « Insoumise » qui se laissera dompter en apéritif ou sur un plateau de fruits de mer…

Oyez, oyez, gentes dames et gents damoiseaux ! Bienvenue au Château !


Nous revoilà pour la deuxième étape de notre périple « oeno-touristique » dans le Luberon… Après le Château La Verrerie, sur le versant sud, nous empruntons cette belle route qui traverse la montagne, la Combe de Lourmarin, pour nous retrouver côté Nord du Luberon.

C’est la plus ancienne propriété viticole du Luberon et à n’en pas douter de la région puisque les archives d’Avignon font mention du château en 1238.